Mes linuxeries

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jeudi 18 février 2010

Version epub du livre « Confessions d’un pédophile, l’impossible filtrage du net »

Je viens de créer la version électronique, au format .epub, du livre « Confessions d’un pédophile, l’impossible filtrage du net », paru aux éditions InLibroVeritas.

Ce livre est publié sous licence Art Libre, et nous sommes explicitement encouragés à le reproduire et à le diffuser, dont acte.

J’ai créé le epub à partir du PDF distribué gratuitement par l’éditeur, et je l’ai remis en forme avec les logiciels OpenOffice Writer, Calibre, Sigil, et en éditant la feuille de style ainsi que le fichier table des matières toc.ncx avec Gedit. L’epub passe nickel avec la liseuse Cybook Opus de Booken. J’ai remarqué en le créant que cette dernière ne gère pas les sous-entrées dans une table des matières. Toutes les entrées sont donc sur un même niveau, même celles qui pointent vers des sous-chapitres. Ou alors j’ai mal cherché, si quelqu’un connaît la solution, merci de me l’indiquer.

Cela a aussi été pour moi l’occasion de découvrir la structure du format .epub, assez souple, relativement facile à assimiler même si pas très bien documentée sur le web, et vite gratifiante. Attention, pour des raisons de capacités et de temps, je n’ai pas pu intégrer dans cette version les nombreuses notes et références présentes dans le PDF d’origine. J’invite donc ceux qui veulent donc aller plus loin dans leur lecture à se référer à ce dernier… ou à acheter la version papier !

Page officielle du livre : 

http://www.ilv-bibliotheca.net/librairie/confession_dun_pedophile_limpossible_filtrage_du_web.html

La page de son auteur principal :

http://fr.readwriteweb.com/2010/01/29/a-la-une/loppsi-pedophiles-business-analyse/

Pour télécharger le livre, c’est ici : Confession_d__un_pedophile__l__impossible_filtrage_du_web_-_Collectif.epub

Il est bien sûr possible de le lire sur un ordinateur, en utilisant soit le lecteur intégré dans Calibre, soit l’excellent logiciel FBreader. Mais la lecture sur ordinateur sera quand même peut-être plus sympathique en utilisant le PDF d’origine d’InLibro Veritas, disponible gratuitement dans la boutique de l’éditeur.

Bonne lecture.

vendredi 29 janvier 2010

Petite commande rapide pour effacer plein de trucs d’un coup

La commande find est ultra puissante, elle peut rechercher plein de fichiers en un rien de temps, et on peut y enchaîner des commandes, comme par exemple effacer tout ce qui a été trouvé.

Par exemple, je voulais trouver toutes les images et toutes les archives qui encombrent un répertoire donné et surtout tout ses sous-répertoires. Plutôt que de se déplacer un par un dans tout les sous-répertoire, laissons la commande find le faire toute seule comme une grande.

Il faut d’abord se placer dans le dossier juste au-dessus des autres sous-dossiers qu’on veut voir parcourir. Puis :

find . \( -iname *.jpeg -o -iname *.png -o -iname *.jpg -o -iname *.zip -o -iname *.tif \) -type f -exec rm -f {} \;

Et voilà ! En une seconde, toutes les images et les archives disséminées dans l’avalanche de sous-dossiers qui était là ont disparu.

Explications :

find : le nom de la commande

le point . : pour dire qu’on veut attaquer depuis le répertoire courant

les \(… … … \) : servent à encadrer les conditions de la recherche

-iname : veut dire qu’on va chercher sur le nom, qu’il soit en majuscule ou en minuscule

*.jpeg : veut dire qu’on va chercher tout les fichiers qui se terminent par .jpeg

-o : c’est un OU. Find cherche ou ça ou ça, et dès qu’il a trouvé, il s’arrête d’analyser le nom et passe au fichier suivant. Par exemple quand il a trouvé image.jpeg, ça suffit, il va pas s’amuser à analyser si le nom contient aussi un .png

-type f : on cherche que les noms de type fichier (pas les répertoires ni les liens)

-exec rm {} : on lui demande d’exécuter la commande d’effacement rm en prenant comme comme fichier à effacer ce qui a trouvé précédemment (c’est {} qui figure « ce qui a été trouvé précédemment »)

\; : sert à clore la ligne.

Source : John du salon Jabber Mandriva et la page La commande find ou la puissance de la recherche.

jeudi 7 janvier 2010

Rajouter facilement la date à une photo

Une petite commande toute bête pour rajouter la date facilement à une photo d’après les données EXIF (il faut que le logiciel ImageMagick soit installé) :

convert nom_du_fichier_source.jpg -gravity SouthEast -font Fudd-Regular -pointsize 40 -fill white -annotate +20+20 "%[exif:DateTimeOriginal]" -quality 100 nom_du_fichier_destination.jpg

Bien sûr, on peut mettre une autre police en argument à la place de Fudd-Regular.

Pour connaître les noms de polices qu’on peut utiliser avec la commande convert :

convert -list font

Pour -gravity, on peut choisir NorthWest, North, NorthEast, West, Center, East, SouthWest, South, ou encore SouthEast.

Pour -pointsize, on peut choisir une autre taille. Pareil pour -fill, pour choisir une autre couleur. Pour connaître toutes les couleurs utilisables :

convert -list color

L’avantage de la commande convert, c’est qu’elle fait sa modification dans un nouveau fichier, sans toucher à l’original. Son inconvénient est de ne pas agir par lot, sur plein de fichiers à la fois. On peut donc à la place utiliser la commande mogrify, comme ça :

mogrify -gravity SouthEast -font Fudd-Regular -pointsize 40 -fill white -annotate +20+20 "%[exif:DateTimeOriginal]" -quality 100 *.jpg

Là, ce sont toutes les images du répertoire présent qui seront modifiées d’un seul coup, sans copie de sauvegarde — attention donc à bien avoir fait une copie dans un autre répertoire, si on veut conserver les originaux.

Plus sympa : pour que la date soit bien visible, même sur fond blanc, on peut entourer les chiffres d’un liseré noir. En fait, ça revient à écrire deux fois le texte, une fois en gros traits noirs sans remplissage, et une autre fois, sans gros traits noirs mais en remplissage blanc. Comme ça :

convert image_source.jpg -gravity SouthEast -stroke black -strokewidth 4 -font Fudd-Regular -pointsize 40 -annotate +20+20 "%[exif:DateTimeOriginal]" -stroke none -font Fudd-Regular -pointsize 40 -fill white -annotate +20+20 "%[exif:DateTimeOriginal]" -quality 100 image_destination.jpg

Par contre, la date Exif sera complète, et au format américain, comme par exemple : 2009:02:26 18:23:29. Dommage, ça sera sympa d’avoir seulement Fév. 2009, mais pour ça, il faut faire de la vraie programmation, et ça, je sais pas faire.

mardi 10 novembre 2009

Mettre des chiffres en exposant rapidement

Je viens de découvrir, totalement par accident, comment mettre rapidement des chiffres en exposant.

Il suffit de taper ^ (la touche morte accent circonflexe), puis le chiffre qu’on veut mettre en exposant. Comme ça : ¹ ² ⁴. Rigolo et pratique, non ?

jeudi 15 octobre 2009

Connecter Pidgin à MSN/Live Messenger en entreprise

Toujours par rapport à notre nouveau réseau, c’est aussi à MSN/Live Messenger que Pidgin n’arrivait pas à se connecter.

Et là aussi, une petite astuce : dans l’onglet Avancé de la fenêtre de configuration du compte MSN, il faut juste cocher la case « Utiliser le protocole HTTP », valider, reconnecter, et ça marche.

Réparer la connexion de Pidgin avec Google Talk

Coincidence ou pas, depuis que nous avons déménagé dans nos nouveaux bureaux, avec une nouvelle équipe de techniciens réseaux, Pidgin n’arrivait plus à se connecter à Gtalk, le réseau de Google Talk.
J’ai peut-être accusé un peu vite le réseau de la boîte, alors qu’apparemment c’est un changement au niveau de Google et/ou Pidgin.
Grâce à cette page-là, j’ai réussi à réparer la connexion.
Voilà la configuration qu’il faut entrer dans la configuration du compte Gtalk/XMPP de Pidgin pour que ça marche :




Et voilà !
Quand Pidgin s'énever avec le certificat SSL qu'il reçoit et ne reconnaît pas, il faut juste valider pour utiliser le-dit certificat, et tout va bien.
Par contre, ça ne marche toujours pas avec Pidgin : avec les même réglages, soit on lui dit d'ignorer les erreurs de certificat SSL et l'authentification échoue ; soit on lui dit de ne pas les ignorer et alors il refuse de se connecter en disant « Certificat non validé ».


Vive les pilotes libres !

Nos vieux PC du boulot sont dotés d’un antédiluvien circuit graphique Intel i810.

Antédiluvien ? Et pourtant… Je ris de voir que le pilote Intel libre inclus dans ma Mandriva 2009 Spring peut parfaitement utiliser l’affichage haute résolution de nos nouveaux moniteurs Dell 1920×1080, alors que mes collègues, qui utilisent le pilote officiel Intel sous Windows XP sont scotchés à une résolution maxi 1400×1050 toute déformée.

D’où l’intérêt des pilotes libres, qui peuvent évoluer en fonction des besoins des utilisateurs, et pas de ceux des fabricants.

À mettre en parallèle avec mon imprimante/fax HP et ma carte Wi-Fi Belkin PCI 54G : les fabricants n’ont pas daigné écrire des pilotes pour Windows Vista, alors que sous Linux, les pilotes sont là, d’excellente qualité, et même disponibles en 64 bits.

mercredi 23 septembre 2009

La licence GPL, Netgear et Numericable

Je m’aperçois avec satisfaction que le texte de la licence GPL est fourni dans la boîte du modem Netgear CBVG834G de Numericable. Et il y a même un lien pour télécharger les sources du firmware. Sympa, le logiciel libre est sur la bonne route.

mardi 28 juillet 2009

Ajouter un contrôle du son dans Fluxbox

Depuis quelques temps, j’aspire à la légèreté et l’épure sur mon PC — faut dire qu’il est tellement vieux… Donc j’installe une Mandriva minimale, puis Fluxbox, que je démarre par startx. Et j’ai abandonné, à mon grand regret, les moteurs de recherche locale, comme Beagle ou Google Desktop.

Mais il me manquait une applet pour gérer le son, qui soit économe en ressource. Utiliser Kmix, et donc faire tourner le bousin KDE en tâche de fond ruinerait mes efforts. J’ai trouvé ce qu’il fallait : il faut installer le paquet gnome-media, et lancer gnome-volume-control-applet depuis une ligne de commande.

On peut ensuite rajouter la ligne gnome-volume-control-applet & dans ~/.fluxbox/startup, et l’applet se lancera au démarrage, c’est cool.

jeudi 23 juillet 2009

Miranda et Firefox 64 bits (et les autres…) en français pour Windows 7 64 bits

Pour changer, voilà une petite astuce pour Windows 7, mais qui pourrait tout aussi bien être appliquée à Linux.

Je viens d'installer Windows 7 RC 64 bits, et je fais le pari de n'installer rigoureusement que des applications 64 bits, pour que mon système reste rapide et cohérent, exactement comme pour ma Mandriva Linux.

Je remarque ainsi que le libre est malheureusement très en retard pour le 64 bits sous Windows : toujours rien du côté de VLC, de Google Chrome, d'OpenOffice, ou encore officiellement pour Firefox et Miranda... C'est bien dommage et pour une fois, le logiciel propriétaire semble avoir été un peu plus réactif : il me semble qu'on trouve de plus en plus souvent des déclinaisons 64 bits des principaux programmes et pilotes (gros absent quand même : le plug-in Flash, alors qu'il est déjà dispo en 64 bits pour Linux !!!). D'autant plus dommage que même sous Windows, je donne une préférence systématique aux logiciels libres.

Bon, pour l'instant, j'ai trouvé Bonkenc (extraction et conversion audio) Media Player Classic Home Cinema, 7-Zip, Miranda et Firefox. Pour ces deux derniers, ce sont des projets parallèles, officieux, qui s'occupent de créer des binaires des programmes, mais ça marche très bien.

Le petit problème est que bien souvent les applications 64 bits ne sont pas traduites, et restent en anglais. Pour 7-Zip, Bonkenc et Media Player Classic HC, le français est fourni dans le package mais pas pour les deux autres. Voici comment faire.
  • Pour Miranda :
Il faut quitter Miranda, puis télécharger le fichier de traduction langpackfrancais.zip, le dézipper, et placer le fichier langpack_francais.txt qui s'y trouve dans le même répertoire que l'exécutable de Miranda. Redémarrer Miranda ; il sera en français.
  • Pour Firefox :
Il faut quitter Firefox 64 bits, installer le Firefox 32 bits habituel, copier le répertoire chrome de ce dernier, et le coller dans le répertoire d'installation du Firefox 64 bits (en ayant préalablement renommé le chrome du 64 bits en chrome.bak, des fois, histoire de pouvoir facilement revenir en arrière). On peut alors désinstaller Firefox 32 bits et lancer le 64 bits : il sera en français. Il ne faut pas oublier non plus d'installer le dictionnaire en français. Bien prendre la version 2.1, et pas la version 2.0, qui n'est pas compatible avec Firefox 3.5.1.

Voilà !

lundi 16 février 2009

Shutter, ou Gscrot : pour faire des belles captures d’écran sous Gnome

Bon, je viens de réussir à installer Shutter : il m’a fallu, en passant par l’outil http://easyurpmi.zarb.org, déclarer les dépôts de Cooker Main et Cooker Contrib. En passant par là, l’installation n’a nécessité que 2,7 Mo de bibliothèques (contre plus de 100 Mo pour ma tentative en essayant de l’installer moi-même en essayant de comprendre les messages d’erreur de la compilation — tentative qui s’est soldée par un échec, et qui me laisse avec plus d’une centaine de Mo de bibliothèques installées inutilement sur mon disque dur…).

Quand on utilise Cooker sur une distribution stable, il faut penser à plusieurs choses :

  • Le faire le moins possible — Cooker est une version de travail de la Mandriva, qui peut être instable, voire tout casser si on en abuse ;
  • Utiliser plutôt la ligne de commande de l’outil easyurpmi, afin de pouvoir renommer les nouveaux dépôts de Main et Contrib en MainCoooker et ContribCooker — ceci afin de bien pouvoir les différencier des dépôts usuels ;
  • Ne pas oublier de les désactiver une fois le programme voulu installé. Pour activer/désactiver des dépôts, utiliser, en root, la commande edit-urpm-sources.pl.
  • Éviter de passer à l’action si on s’aperçoit que le programme voulu va amener avec lui trop de bibliothèques, et notamment des très sensibles comme les glib, glibc, tout ça — la distribution deviendrait une sorte de monstre, à mi-chemin entre la stable et la Cooker, pas bon du tout. En l’espèce, et comme on peut le voir ici, Gscrot n’a nécessité que peu de dépendances, et qui m’ont semblé d’importance mineure : je suis donc passé à l’acte.
    [root@Shuttle Téléchargement]# urpmi gscrot
    Pour satisfaire les dépendances, les paquetages suivants vont être installés
       Paquetage                      Version      Révision      Arch  
    (média « Main32 »)
      libgoocanvas3                  0.12         1mdv2009.0    i586   
    (média « ContribCooker »)
      gscrot                         0.64         0.ppa10.2mdv> noarch 
      perl-Goo-Canvas                0.05         2mdv2009.1    x86_64 
      perl-HTTP-Response-Encoding    0.05         1mdv2009.1    noarch 
      perl-WWW-Mechanize             1.54         1mdv2009.1    noarch 
      perl-X11-Protocol              0.56         6mdv2009.0    noarch 
    un espace additionnel de 2.9Mo sera utilisé.
    760Ko de paquets seront récupérés.
    Procéder à l'installation des 6 paquetages ? (O/n) o

Tout ça pour dire que cet outil est extraordinaire : il prend bien sûr les bordures des fenêtre, mais il peut aussi appliquer une tonne d’effets spéciaux sur les captures, à la volée, comme par exemple des ombres sous les fenêtres, ou un floutage tout autour pour donner une impression de fondu, ou encore le tour en papier déchiré. Il gère plusieurs images en même temps à l’aide d’onglets, et peut même, quand il plante, restaurer la session ! Il peut capturer des fenêtres, des sélections, ou des élements précis de chaque fenêtre. Lors des captures de fenêtres, il donne tout seul une liste des fenêtres ouvertes, on n’a qu’à choisir celle qu’on veut, et ça marche tout seul. Il intègre aussi un outil d’édition rapide, et peut poster l’image vers des services web de publication et partage de photos.

Conclusion : Shutter, ou Gscrot, est un bijou, à posséder absolument pour qui travaille souvent avec les captures !

Capture de fenêtres sous Gnome avec Compiz-Fusion activé

J’ai remarqué que quand le bureau 3D Compiz-Fusion est activé, les captures d’écran sous Gnome ne fonctionnent plus très bien. Pas de problème pour la capture de l’écran entier, en revanche, un comportement étrange quand on choisit de ne capturer qu’une fenêtre bien précise : les décorations de la fenêtre n’apparaissent plus dans la capture. Y compris quand on spécifie expressément qu’on veut une bordure.

L’astuce pour faire de belles captures de fenêtres complètes : utiliser l’outil d’acquisition de Gimp, accessible via le menu FichierAcquisitionCapture d’écran… Choisir la commande Prendre une capture d’écran d’une fenêtre unique, cocher la case Inclure les décorations de la fenêtre, entrer un délai si nécessaire. Et surtout, quand le curseur deviendra une croix pour sélectionner la fenêtre à capturer, bien penser à cliquer dans la barre titre de la fenêtre et pas n’importe où dans celle-ci. Sauvegarder ensuite au format voulu.

Par ailleurs, je viens de tomber sur un nouveau logiciel dédié aux captures d’écrans, Shutter (anciennement Gscrot). Il peut appliquer des modifications, textes ou déformations aux captures prises. Il en existe un paquet pour Mandriva Cooker.

Je viens d’essayer de l’installer sur ma Mandriva 2009 : après avoir installé une tonne de bibliothèque supplémentaire (perl-Gnome2, canva, plein de trucs comme ça…), ça marche toujours pas. Un des plaisirs du logiciel libre… Tant pis, j’attendrai la 2009 Spring !

vendredi 13 février 2009

Compiler des logiciels récents sous Mandriva

Quand on veut avoir les logiciels dans leur version la plus récente possible, c’est pas toujours très simple, sous Linux. Hormis pour les failles de sécurité, les passages à la version suivante sont rares, dans les distributions style Mandriva : il faut en général attendre la sortie de la prochaine version de la distribution. Et encore ce qu’elle offrira sera-t-il déjà obsolète quelques jours après sa sortie.

Pourquoi vouloir installer absolument les nouvelles versions ? Tout simplement pour le plaisir de le faire, mais aussi pour avoir les dernières corrections, voire les nouveautés quand il y en a.

Deux solutions, donc : soit éviter les distributions sortant à date fixe (comme Mandriva), et choisir une distro mise à jour en permanence dès qu’un nouveau logiciel sort (comme Arch Linux ou les versions de travail des distro-à-date-fixe, comme la Mandriva Cooker). Soit compiler soi-même ses programmes.

Comme je me sens pas encore de lâcher Mandriva, c’est l’option de la compilation que j’ai choisie. Elle demande quand même une certaine discipline, et un peu d’organisation car les logiciels installés peuvent parfois rendre incohérente la base RPM. Mais je le fais depuis plusieurs années maintenant, ça marche bien, au final. Je pourrais aussi apprendre à créer des RPM avec ces compilations, mais ça me semble un peu ardu, sauf pour les sources qui fournissent des fichiers .spec, mais j’ai la flemme.

Depuis la sortie de la Mandriva 2009, j’ai donc compilé et installé moi-même abiword-2.6.6, beagle-0.3.9, eog-2.24.3.1, epiphany-2.24.3 avec ses extensions, evince-2.24.2, evolution-2.24.4 et son evolution-data-server correspondant, file-roller-2.24.3, liferea-1.4.22d, seahorse-2.24.1 et ses plug-ins, tomboy-0.12.2, totem-2.24.3 et transmission-1.50b6.

La plupart d’entre eux s’installent par les classiques commandes ./configure, make -j 2, make install && ldconfig (cette dernière étape en root). Pour avoir plus d’instructions, on peut consulter les fichiers README ou INSTALL, ou encore utiliser la commande ./configure --help | less.

Il faut aussi conserver l’arbre des sources compilées, et ne pas l’effacer une fois le programme installé. En effet, il sera indispensable pour désinstaller proprement le programme. Il suffira de se rendre dans le répertoire source du logiciel qu’on veut désinstaller et de taper (en root) make uninstall && ldconfig. L’idéal est bien sûr de ranger toutes les sources dans un même dossier, comme Téléchargement/Mes_sources.

Sans intervention particulière de la part de l’utilisateur, ils s’installeront presque tous dans l’arborescence /usr/local. Il faut donc enrichir le path pour que le système y aille chercher les exécutables. Pour que le système puisse savoir qu’il y a aussi des nouvelles bibliothèques à y charger, il faut modifier le fichier /etc/ld.so.conf. Pour que les futures compilations puissent prendre en compte les nouvelles bibliothèques, il faut aussi définir la variable PKG_CONFIG_PATH.

Modifier le path et rajouter la variable PKG_CONFIG_PATH :

En root, à la fin fichier /etc/profile, rajouter les lignes :

PATH=$PATH:/usr/local/bin
export PATH
PKG_CONFIG_PATH=$PKG_CONFIG_PATH:/usr/local/lib/pkgconfig/
export PKG_CONFIG_PATH

Taper source /etc/profile pour que les modifications soient prises en compte tout de suite.

Et à la fin du fichier /etc/ld.so.conf, rajouter :

/usr/local/lib/

Il faut enfin indiquer à Gnome l’emplacement des serveurs Bonobo supplémentaires (ne me demandez pas ce que c’est, il faut le faire, c’est comme ça !). Éditer le fichier /etc/bonobo-activation/bonobo-activation-config.xml et décommenter la ligne

 <!-- <item>/usr/local/lib/bonobo/servers</item> -->

qui devient donc

<item>/usr/local/lib/bonobo/servers</item>

Taper bonobo-slay pour relancer les serveurs et redémarrer Gnome.

Attention, pour Epiphany 2.24.3, il y a un bug ennuyeux : le fichier /usr/local/lib/pkgconfig/epiphany-2.24.pc a une erreur, qui empêche ensuite la bonne compilation des extensions. La ligne engine= est fausse, il faut la remplacer par engine=mozilla.

Pour evolution-data-server, pour qu’il n’y en ait qu’un seul à la fois sur le système, j’ai fait un truc assez dégueulasse : j’ai désinstallé celui installé par Mandriva, en forçant la non vérification des dépendances, sinon urpme m’aurait désinstallé la moitié du bureau Gnome. Ça donne donc :

rpm -e lib64camel13 lib64camel14 lib64ebackend0 lib64ebook9 lib64ecal7 lib64edata-book2 lib64edata-cal6 lib64edataserver-devel lib64edataserver11 lib64edataserverui8 lib64egroupwise13 lib64exchange-storage3 lib64gdata1 --nodeps

On installe le nouveau e-d-s, on redémarre Gnome et ça marche.

Une alternative consiste aussi à déclarer les dépôts Backports : on y trouve par exemple le dernier Pidgin, mais une version toujours trop vieille de Transmission. Et peu de programmes sont rétro-portés, au final.

mercredi 11 février 2009

La pub nous tue

Lu sur l’excellent et trop rare blog de Florent Latrive, baptisé Caveat emptor (une locution latine signifiant « que l’acheteur soit vigilant », très bon titre pour ce blog qui nous invite à réfléchir sur les modes de production et de consommation — que je déteste ce mot —  de la culture) :

Le financement par la publicité induit aussi une forme particulière d’information, car les annonceurs aiment placer leurs pubs dans un environnement qui leur sied: positif, peu politique et à vocation commerciale.  Le financement par la publicité est bel et bien la raison de la floraison de suppléments mode dans tous les journaux, et de la progressive disparition de l’enquête sociale.

Sinon, son billet nous donne à réfléchir à la création de fondations pour financer la presse. En effet, cette dernière ne peut plus durablement se reposer sur des capitaux privés, au train où elle va. De façon plus subtile, il propose que la fondation place ses capitaux et que ce soit seulement les intérêts qui soient utilisés pour financer un titre. Le financement d’un titre ne serait ainsi plus un désespérant tonneau des Danaïdes. Ce système, que Florent Latrive affirme garantir indépendance et pérennité, serait déjà mis en œuvre par des universités américaines.

Sur le papier, ça semble intéressant, mais ça revient à dire que le financement des titres de presse dépendrait de la sagesse des placements et de leurs intérêts… Pas facile non plus, ça, en ce moment, à moins de tout mettre sur des fonds totalement garantis. À quand les magazines financés par un Livret A ?

jeudi 5 février 2009

Écran d’accueil sympatique pour le démarrage en mode texte

Mon PC du boulot est tellement poussif que j’ai désactivé le maximum de services au démarrage, y compris le service dm, qui s’occupe de lancer le serveur graphique Xorg, d’y gérer la connexion des utilisateurs et de le relancer s’il venait à mourir.

Je démarre donc en ligne de commande, maintenant, comme je l’ai d’ailleurs fait pendant longtemps au début de ma vie de Linuxien. Il suffit de taper startx pour lancer l’interface graphique, c’est pas plus compliqué que ça.

Je me rappelle que dans les Mandriva d’il y a quelques années, il y avait une belle bannière, en mode texte donc, pour souhaiter la bienvenue à l’utilisateur. Mais dans les Mandriva récentes, cette jolie invitation a disparu, c’est bien dommage.

J’ai donc cherché, et trouvé, le petit programme à installer pour qu’elle revienne : c’est linux_logo.
Un petit coup de urpmi linux_logo, et c’est installé. Au prochain démarrage, l’accueil en mode texte à la fin du démarrage sera plus séduisant.

On peut aussi, dans une console, essayer les différentes bannières d’accueil :

linux_logo ou linux_logo -b pour avoir la bannière choisie par défaut – celle avec l’étoile Mandriva colorée, dans notre cas :

linux_logo -c  pour avoir la bannière classique, avec le manchot Tux :

linux_logo -L list donne la liste des différentes bannières disponibles. On en découvre ainsi une autre qui s’appelle banner, et qu’on peut appeler par linux_logo -L banner :

L’option -a, rajoutée à n’importe quelle commande, affiche la bannière en mode Ascii monochrome :
linux_logo -a

Par défaut, au démarrage, c’est l’option -b, avec la bannière Mandriva qui sera choisie, en mode couleur. Si on veut une autre bannière, ou utiliser le mode Ascii monochrome, il faut créer en root un fichier /etc/linux_logo.conf, et mettre dedans les options qu’on veut, telles quelles, par exemple une ligne avec simplement -L banner -a pour avoir la bannière bannière banner en mode Ascii monochrome.

Enfin, la page man de linux_logo indique comment modifier l’affichage des infos systèmes, y rajouter un message personnalisé de bienvenue, ou utiliser des bannières au hasard, tout ceci afin de configurer au mieux les options du fichier de configuration.

mercredi 4 février 2009

La FSF lance une campagne pour les lecteurs de PDF libres

La Free Software Foundation Europe (la branche européenne de la fondation pour le logiciel libre) lance une campagne pour promouvoir les lecteurs de fichiers PDF libres, avec un site dédié, pdfreaders.org.

La question ne se pose quasiment pas pour Linux, la plupart des Linuxiens utilisant Evince sous Gnome, Okular sous KDE ou xpdf pour les plus barbus d’entre eux. Personnellement, c’est Evince que j’utilise, j’en apprécie la légèreté et la sobriété. Mais j’ai quand même le lecteur d’Adobe installé sur mon disque dur, que je lance parfois sur certains PDF trop complexes, récalcitrants, ou tellement lourds (ou mal conçus ?) qu’ils font ramer Evince au-delà du possible, alors qu’ils passent nickel sous Adobe Reader.

Mais pour Windows, c’est une autre question. La plupart des Windowsiens qui cherchent un logiciel alternatif à Adobe Reader se tournent vers l’excellent Foxit Reader – lequel est lui aussi un logiciel propriétaire, non-libre.

Pour concurrencer ces deux-là, la FSF Europe a le toupet de proposer Okular et Yap et la bonne idée de proposer SumatraPDF. Je les ai essayé :

  • Okular : le lien fourni aboutit sur une page en anglais qui demande d’installer le bureau KDE pour Windows (notoirement instable…), via un assistant en anglais, et totalement abscons pour un débutant, qui ne comprendra même pas ce qu’il fait là. Et Okular n’est même pas explicitement listé dans la liste des paquets à télécharger. Et quand on a finit de tout installer, il plante systématiquement au lancement. Disqualifié.
  • Yap : le lien fourni abouti à une page en anglais, qui semble dater de 1983. Le Yap qui est alors offert en téléchargement n’est qu’une archive de code source, totalement inutilisable. Disqualifié.
  • SumatraPDF : le site est en anglais, mais les liens pour télécharger le logiciel sont bien visibles. SumatraPDF est ensuite en français. On découvre un programme dépouillé, presque sans aucune option de configuration, plutôt véloce, y compris sur de lourds PDF de bande dessinée haute résolution. Un logiciel à conseiller de toute urgence, par ailleurs d’ores et déjà compatible avec Windows 7. Il semble en plus être activement maintenu par ses développeurs. Qualifié.

Hormis SumatraPDF, qui gagne à être connu, le bilan est donc plutôt décevant. Le pire, c’est que la FSF Europe a l’inconscience de proposer aux éditeurs de fichiers PDF de mettre un bouton de téléchargement vers ces programmes libres. Typique d’une certaine distorsion de réalité qui a cours dans le milieu du logiciel libre : faire semblant de croire que Yap et Okular peuvent être rangés aux côtés d’Adobe et Foxit Reader, qu’ils jouent dans la même cour en termes de finitions et de simplicité, alors qu’ils sont tout simplement inutilisables, même pour un public connaisseur et motivé.

La cause du logiciel libre est noble et je la partage. Néanmoins, je ne pense pas que cet autisme la serve au mieux.

vendredi 30 janvier 2009

Rajouter les points de suspension, l’apostrophe arrondie et le tiret demi cadratin

Voilà une astuce pour ceux qui font très attention à la bonne tenue typographique de ce qu'ils écrivent. Les textes issus de l'ordinateur se sont trop appauvris, suite à l'appauvrissement de notre clavier français, issu plus de la préhistoire des machines à écrire et des besoins de l'informatique américaine que des besoins de la belle typographie.

Dans la disposition clavier fournie par Mandriva lors de l'installation, si on trouve facilement le œ et le Œ, ainsi que les À, Ç et autres « », il manque quand même le tiret demi cadratin – qui sert à indiquer une incise, comme ici, et qui est un peu plus long que le tiret - –, l’apostrophe arrondie, et les points de suspension en tant que véritable caractère d'imprimerie autonome, et non pas une suite de trois points. …, c'est pas pareil que ... ! Essayez de sélectionner l'un et les autres avec la souris pour comprendre.

Voilà trois petites lignes de commande qu'on peut soit lancer dans un terminal, soit inclure dans un script de démarrage. Moi, je les ai tout simplement rajoutées dans mon fichier .fluxbox/startup :

xmodmap -e "keycode 59 = semicolon period ellipsis multiply ellipsis multiply"
xmodmap -e "keycode 15 = minus 6 bar endash bar endash"
xmodmap -e "keycode 13 = rightsinglequotemark 4 braceleft dollar braceleft dollar"


Avec ça, le … s’obtient par AltGr-; ; le – par Maj-AltGr-- ; et le ’ par ’ tout simplement. Si on veut le tiret cadratin, plus long que le demi cadratin, il faut remplacer endash par emdash (c'est rapport à la longueur du tiret : le endash est long comme un n, tandis que le emdash est long comme un m ; et dash veut dire tiret, en anglais).

Voici les deux pages qui m'ont bien aidé pour cette astuce : http://wiki.mandriva.com/fr/Quelques_keysyms_repr%C3%A9sentant_des_caract%C3%A8res_affichables et http://wiki.linuxquestions.org/wiki/List_of_Keysyms_Recognised_by_Xmodmap
Les pages man de xmodmap, ainsi que l'utilisation du logiciel xev (à installer avec urpmi) m'ont aussi été d'un grand secours.

En fait, le plus dur, pour trouver le bon keysym, a été de trouver comment on disait « point de suspension » en anglais ! On dit « ellipsis », comme je l'ai appris sur cette page de Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Ellipsis. Cette page-là aussi fut instructive : http://en.wikipedia.org/wiki/Apostrophe.
Une autre page passionnante sur le juste emploi des cadratins et demi-cadratins : http://www.druide.com/points_de_langue_28.html.

lundi 19 janvier 2009

Programmes de démarrage de Gnome

Pour mémoire : Les programmes qui se lancent au démarrage de Gnome sont dans le répertoire .config/autostart/.

Vu les résultats de la fenêtre gnome-session-properties, il y en a d'autres qui se cachent ailleurs. Ils sont là : /etc/xdg/autostart/. C'est notamment là que j'ai pu identifier un problème au démarrage de Beagle.

mardi 13 janvier 2009

Animation rapide des panneaux Gnome

Dans le bureau Gnome de Mandriva, j'ai pour habitude, comme j'ai un petit écran (17 pouces) de régler le panneau inférieur, celui qui correspond à la barre des tâches, en mode « Masquer automatiquement », de sorte qu'il disparaisse et n'apparaisse qu'au contact de la souris. Pour ce faire, un clic-droit dans une des poignées du panneau et une coche dans la bonne case suffisent.

Malheureusement, je trouve l'apparition de la barre au contact de la souris beaucoup trop lente, limite pénible quand on est en plein travail et qu'on a besoin de l'utiliser rapidement.

J'ai donc trouvé une astuce pour redonner un peu de nerf à cette apparition : il suffit de lancer gconf-editor (en ligne de commande ou via le menu Système - Préférences - Éditeur de configuration), de localiser les clés /apps/panel/toplevels/bottom_panel et d'y décocher la case enable_animations.

Et voilà ! L'affichage et la disparition de la barre des tâches seront désormais instantanés, sans animation. En jouant sur les valeurs des clés hide_delay et unhide_delay, on peut même choisir la vitesse à laquelle apparaîtra et disparaîtra le panneau par rapport à l'entrée et la sortie de la souris de sa zone d'affichage.

Le plug-in Java enfin disponible pour Linux 64 bits

Un des grands freins à la migration vers le tout 64 bits est tombé : le plug-in Java pour les navigateurs est enfin disponible en version 64 bits !

Avec le Flash 64 bits d'il y a quelques semaines, c'est tout ce qu'il manquait pour ne plus avoir à installer et à lancer la version 32 bits de Firefox. Visiblement, la chose est disponible depuis décembre 2008, mais je ne la découvre qu'aujourd'hui, en me promenant sur les fora Mandriva.

Plus exactement, c'est le Java Runtime Environment 1.6 update 12 qui apporte cette nouvelle fontionnalité essentielle. Attention, c'est encore une version bêta (b3), la version stable officielle était numérotée 1.6 update 11.

L'installation est très simple.

  1. Se rendre sur la page http://download.java.net/jdk6/
  2. Télécharger jre-6u12-ea-bin-b03-linux-amd64-date.bin puis quitter le navigateur.
  3. Ouvrir un Terminal, passer en root, et déplacer le fichier ramené dans /opt/
  4. Taper chmod +x jre-6u12-ea-bin-b03-linux-amd64-date.bin pour le rendre exécutable
  5. Taper ./jre-6u12-ea-bin-b03-linux-amd64-date.bin. Faire descendre le texte de la licence en appuyant plein de fois sur Entrée puis l'accepter en tapant yes. Laisser les fichiers se décompresser.
  6. Repasser en utilisateur normal, et taper cd ~/.mozilla
  7. Créer un répertoire plugins s'il n'existe pas déjà et s'y déplacer.
  8. Taper la commande suivante :
    ln -s /opt/jre1.6.0_12/lib/amd64/libnpjp2.so ./
  9. Lancer le navigateur. Dans Firefox, il m'a fallu aller dans Outils — Modules complémentaires — Plugins pour activer la ligne libnpjp2.so. Ensuite, le plug-in apparaît bien dans about:plugins. Dans Epiphany, ça a marché du premier coup, là aussi en vérifiant dans about:plugins.
  10. On peut ensuite se rendre sur ces pages-là pour vérifier que l'installation fonctionne bien :
    http://www.java.com/fr/download/installed.jsp et http://java.com/fr/download/help/testvm.xml

Voilà ! Inutile de dire que je suis ravi d'avoir découvert ça.

Certes, il existe des versions alternatives du plug-in, comme OpenJDK ou IcedTea, mais j'ai toujours eu des problèmes avec elles sur les rares sites Java où j'ai besoin d'aller, notamment parce qu'elles ne gèrent pas les certificats de sécurité - par exemple celui de Neufgiga, qui marche maintenant au poil. L'autre site que je voudrais bien pouvoir tester est celui de l'inscription à impots.gouv.fr, mais comme j'y suis déjà inscrit, il faudrait que je refasse une procédure, et bon, j'ai pas trop envie de m'y inscrire deux fois, ils seraient capables de m'imposer le double !

Je précise aussi que contrairement au Flash 64 bits, qui n'est disponible pour l'instant que pour Linux (tralalalalè-reuh !), le Java 64 bits est aussi disponible pour Windows. Mine de rien, c'est un grand pas en avant pour l'informatique de demain.

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