Mes linuxeries

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vendredi 29 janvier 2010

Petite commande rapide pour effacer plein de trucs d’un coup

La commande find est ultra puissante, elle peut rechercher plein de fichiers en un rien de temps, et on peut y enchaîner des commandes, comme par exemple effacer tout ce qui a été trouvé.

Par exemple, je voulais trouver toutes les images et toutes les archives qui encombrent un répertoire donné et surtout tout ses sous-répertoires. Plutôt que de se déplacer un par un dans tout les sous-répertoire, laissons la commande find le faire toute seule comme une grande.

Il faut d’abord se placer dans le dossier juste au-dessus des autres sous-dossiers qu’on veut voir parcourir. Puis :

find . \( -iname *.jpeg -o -iname *.png -o -iname *.jpg -o -iname *.zip -o -iname *.tif \) -type f -exec rm -f {} \;

Et voilà ! En une seconde, toutes les images et les archives disséminées dans l’avalanche de sous-dossiers qui était là ont disparu.

Explications :

find : le nom de la commande

le point . : pour dire qu’on veut attaquer depuis le répertoire courant

les \(… … … \) : servent à encadrer les conditions de la recherche

-iname : veut dire qu’on va chercher sur le nom, qu’il soit en majuscule ou en minuscule

*.jpeg : veut dire qu’on va chercher tout les fichiers qui se terminent par .jpeg

-o : c’est un OU. Find cherche ou ça ou ça, et dès qu’il a trouvé, il s’arrête d’analyser le nom et passe au fichier suivant. Par exemple quand il a trouvé image.jpeg, ça suffit, il va pas s’amuser à analyser si le nom contient aussi un .png

-type f : on cherche que les noms de type fichier (pas les répertoires ni les liens)

-exec rm {} : on lui demande d’exécuter la commande d’effacement rm en prenant comme comme fichier à effacer ce qui a trouvé précédemment (c’est {} qui figure « ce qui a été trouvé précédemment »)

\; : sert à clore la ligne.

Source : John du salon Jabber Mandriva et la page La commande find ou la puissance de la recherche.

jeudi 7 janvier 2010

Rajouter facilement la date à une photo

Une petite commande toute bête pour rajouter la date facilement à une photo d’après les données EXIF (il faut que le logiciel ImageMagick soit installé) :

convert nom_du_fichier_source.jpg -gravity SouthEast -font Fudd-Regular -pointsize 40 -fill white -annotate +20+20 "%[exif:DateTimeOriginal]" -quality 100 nom_du_fichier_destination.jpg

Bien sûr, on peut mettre une autre police en argument à la place de Fudd-Regular.

Pour connaître les noms de polices qu’on peut utiliser avec la commande convert :

convert -list font

Pour -gravity, on peut choisir NorthWest, North, NorthEast, West, Center, East, SouthWest, South, ou encore SouthEast.

Pour -pointsize, on peut choisir une autre taille. Pareil pour -fill, pour choisir une autre couleur. Pour connaître toutes les couleurs utilisables :

convert -list color

L’avantage de la commande convert, c’est qu’elle fait sa modification dans un nouveau fichier, sans toucher à l’original. Son inconvénient est de ne pas agir par lot, sur plein de fichiers à la fois. On peut donc à la place utiliser la commande mogrify, comme ça :

mogrify -gravity SouthEast -font Fudd-Regular -pointsize 40 -fill white -annotate +20+20 "%[exif:DateTimeOriginal]" -quality 100 *.jpg

Là, ce sont toutes les images du répertoire présent qui seront modifiées d’un seul coup, sans copie de sauvegarde — attention donc à bien avoir fait une copie dans un autre répertoire, si on veut conserver les originaux.

Plus sympa : pour que la date soit bien visible, même sur fond blanc, on peut entourer les chiffres d’un liseré noir. En fait, ça revient à écrire deux fois le texte, une fois en gros traits noirs sans remplissage, et une autre fois, sans gros traits noirs mais en remplissage blanc. Comme ça :

convert image_source.jpg -gravity SouthEast -stroke black -strokewidth 4 -font Fudd-Regular -pointsize 40 -annotate +20+20 "%[exif:DateTimeOriginal]" -stroke none -font Fudd-Regular -pointsize 40 -fill white -annotate +20+20 "%[exif:DateTimeOriginal]" -quality 100 image_destination.jpg

Par contre, la date Exif sera complète, et au format américain, comme par exemple : 2009:02:26 18:23:29. Dommage, ça sera sympa d’avoir seulement Fév. 2009, mais pour ça, il faut faire de la vraie programmation, et ça, je sais pas faire.

mardi 10 novembre 2009

Mettre des chiffres en exposant rapidement

Je viens de découvrir, totalement par accident, comment mettre rapidement des chiffres en exposant.

Il suffit de taper ^ (la touche morte accent circonflexe), puis le chiffre qu’on veut mettre en exposant. Comme ça : ¹ ² ⁴. Rigolo et pratique, non ?

jeudi 15 octobre 2009

Connecter Pidgin à MSN/Live Messenger en entreprise

Toujours par rapport à notre nouveau réseau, c’est aussi à MSN/Live Messenger que Pidgin n’arrivait pas à se connecter.

Et là aussi, une petite astuce : dans l’onglet Avancé de la fenêtre de configuration du compte MSN, il faut juste cocher la case « Utiliser le protocole HTTP », valider, reconnecter, et ça marche.

Réparer la connexion de Pidgin avec Google Talk

Coincidence ou pas, depuis que nous avons déménagé dans nos nouveaux bureaux, avec une nouvelle équipe de techniciens réseaux, Pidgin n’arrivait plus à se connecter à Gtalk, le réseau de Google Talk.
J’ai peut-être accusé un peu vite le réseau de la boîte, alors qu’apparemment c’est un changement au niveau de Google et/ou Pidgin.
Grâce à cette page-là, j’ai réussi à réparer la connexion.
Voilà la configuration qu’il faut entrer dans la configuration du compte Gtalk/XMPP de Pidgin pour que ça marche :




Et voilà !
Quand Pidgin s'énever avec le certificat SSL qu'il reçoit et ne reconnaît pas, il faut juste valider pour utiliser le-dit certificat, et tout va bien.
Par contre, ça ne marche toujours pas avec Pidgin : avec les même réglages, soit on lui dit d'ignorer les erreurs de certificat SSL et l'authentification échoue ; soit on lui dit de ne pas les ignorer et alors il refuse de se connecter en disant « Certificat non validé ».


mardi 28 juillet 2009

Ajouter un contrôle du son dans Fluxbox

Depuis quelques temps, j’aspire à la légèreté et l’épure sur mon PC — faut dire qu’il est tellement vieux… Donc j’installe une Mandriva minimale, puis Fluxbox, que je démarre par startx. Et j’ai abandonné, à mon grand regret, les moteurs de recherche locale, comme Beagle ou Google Desktop.

Mais il me manquait une applet pour gérer le son, qui soit économe en ressource. Utiliser Kmix, et donc faire tourner le bousin KDE en tâche de fond ruinerait mes efforts. J’ai trouvé ce qu’il fallait : il faut installer le paquet gnome-media, et lancer gnome-volume-control-applet depuis une ligne de commande.

On peut ensuite rajouter la ligne gnome-volume-control-applet & dans ~/.fluxbox/startup, et l’applet se lancera au démarrage, c’est cool.

lundi 16 février 2009

Capture de fenêtres sous Gnome avec Compiz-Fusion activé

J’ai remarqué que quand le bureau 3D Compiz-Fusion est activé, les captures d’écran sous Gnome ne fonctionnent plus très bien. Pas de problème pour la capture de l’écran entier, en revanche, un comportement étrange quand on choisit de ne capturer qu’une fenêtre bien précise : les décorations de la fenêtre n’apparaissent plus dans la capture. Y compris quand on spécifie expressément qu’on veut une bordure.

L’astuce pour faire de belles captures de fenêtres complètes : utiliser l’outil d’acquisition de Gimp, accessible via le menu FichierAcquisitionCapture d’écran… Choisir la commande Prendre une capture d’écran d’une fenêtre unique, cocher la case Inclure les décorations de la fenêtre, entrer un délai si nécessaire. Et surtout, quand le curseur deviendra une croix pour sélectionner la fenêtre à capturer, bien penser à cliquer dans la barre titre de la fenêtre et pas n’importe où dans celle-ci. Sauvegarder ensuite au format voulu.

Par ailleurs, je viens de tomber sur un nouveau logiciel dédié aux captures d’écrans, Shutter (anciennement Gscrot). Il peut appliquer des modifications, textes ou déformations aux captures prises. Il en existe un paquet pour Mandriva Cooker.

Je viens d’essayer de l’installer sur ma Mandriva 2009 : après avoir installé une tonne de bibliothèque supplémentaire (perl-Gnome2, canva, plein de trucs comme ça…), ça marche toujours pas. Un des plaisirs du logiciel libre… Tant pis, j’attendrai la 2009 Spring !

jeudi 5 février 2009

Écran d’accueil sympatique pour le démarrage en mode texte

Mon PC du boulot est tellement poussif que j’ai désactivé le maximum de services au démarrage, y compris le service dm, qui s’occupe de lancer le serveur graphique Xorg, d’y gérer la connexion des utilisateurs et de le relancer s’il venait à mourir.

Je démarre donc en ligne de commande, maintenant, comme je l’ai d’ailleurs fait pendant longtemps au début de ma vie de Linuxien. Il suffit de taper startx pour lancer l’interface graphique, c’est pas plus compliqué que ça.

Je me rappelle que dans les Mandriva d’il y a quelques années, il y avait une belle bannière, en mode texte donc, pour souhaiter la bienvenue à l’utilisateur. Mais dans les Mandriva récentes, cette jolie invitation a disparu, c’est bien dommage.

J’ai donc cherché, et trouvé, le petit programme à installer pour qu’elle revienne : c’est linux_logo.
Un petit coup de urpmi linux_logo, et c’est installé. Au prochain démarrage, l’accueil en mode texte à la fin du démarrage sera plus séduisant.

On peut aussi, dans une console, essayer les différentes bannières d’accueil :

linux_logo ou linux_logo -b pour avoir la bannière choisie par défaut – celle avec l’étoile Mandriva colorée, dans notre cas :

linux_logo -c  pour avoir la bannière classique, avec le manchot Tux :

linux_logo -L list donne la liste des différentes bannières disponibles. On en découvre ainsi une autre qui s’appelle banner, et qu’on peut appeler par linux_logo -L banner :

L’option -a, rajoutée à n’importe quelle commande, affiche la bannière en mode Ascii monochrome :
linux_logo -a

Par défaut, au démarrage, c’est l’option -b, avec la bannière Mandriva qui sera choisie, en mode couleur. Si on veut une autre bannière, ou utiliser le mode Ascii monochrome, il faut créer en root un fichier /etc/linux_logo.conf, et mettre dedans les options qu’on veut, telles quelles, par exemple une ligne avec simplement -L banner -a pour avoir la bannière bannière banner en mode Ascii monochrome.

Enfin, la page man de linux_logo indique comment modifier l’affichage des infos systèmes, y rajouter un message personnalisé de bienvenue, ou utiliser des bannières au hasard, tout ceci afin de configurer au mieux les options du fichier de configuration.

vendredi 30 janvier 2009

Rajouter les points de suspension, l’apostrophe arrondie et le tiret demi cadratin

Voilà une astuce pour ceux qui font très attention à la bonne tenue typographique de ce qu'ils écrivent. Les textes issus de l'ordinateur se sont trop appauvris, suite à l'appauvrissement de notre clavier français, issu plus de la préhistoire des machines à écrire et des besoins de l'informatique américaine que des besoins de la belle typographie.

Dans la disposition clavier fournie par Mandriva lors de l'installation, si on trouve facilement le œ et le Œ, ainsi que les À, Ç et autres « », il manque quand même le tiret demi cadratin – qui sert à indiquer une incise, comme ici, et qui est un peu plus long que le tiret - –, l’apostrophe arrondie, et les points de suspension en tant que véritable caractère d'imprimerie autonome, et non pas une suite de trois points. …, c'est pas pareil que ... ! Essayez de sélectionner l'un et les autres avec la souris pour comprendre.

Voilà trois petites lignes de commande qu'on peut soit lancer dans un terminal, soit inclure dans un script de démarrage. Moi, je les ai tout simplement rajoutées dans mon fichier .fluxbox/startup :

xmodmap -e "keycode 59 = semicolon period ellipsis multiply ellipsis multiply"
xmodmap -e "keycode 15 = minus 6 bar endash bar endash"
xmodmap -e "keycode 13 = rightsinglequotemark 4 braceleft dollar braceleft dollar"


Avec ça, le … s’obtient par AltGr-; ; le – par Maj-AltGr-- ; et le ’ par ’ tout simplement. Si on veut le tiret cadratin, plus long que le demi cadratin, il faut remplacer endash par emdash (c'est rapport à la longueur du tiret : le endash est long comme un n, tandis que le emdash est long comme un m ; et dash veut dire tiret, en anglais).

Voici les deux pages qui m'ont bien aidé pour cette astuce : http://wiki.mandriva.com/fr/Quelques_keysyms_repr%C3%A9sentant_des_caract%C3%A8res_affichables et http://wiki.linuxquestions.org/wiki/List_of_Keysyms_Recognised_by_Xmodmap
Les pages man de xmodmap, ainsi que l'utilisation du logiciel xev (à installer avec urpmi) m'ont aussi été d'un grand secours.

En fait, le plus dur, pour trouver le bon keysym, a été de trouver comment on disait « point de suspension » en anglais ! On dit « ellipsis », comme je l'ai appris sur cette page de Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Ellipsis. Cette page-là aussi fut instructive : http://en.wikipedia.org/wiki/Apostrophe.
Une autre page passionnante sur le juste emploi des cadratins et demi-cadratins : http://www.druide.com/points_de_langue_28.html.

mardi 13 janvier 2009

Animation rapide des panneaux Gnome

Dans le bureau Gnome de Mandriva, j'ai pour habitude, comme j'ai un petit écran (17 pouces) de régler le panneau inférieur, celui qui correspond à la barre des tâches, en mode « Masquer automatiquement », de sorte qu'il disparaisse et n'apparaisse qu'au contact de la souris. Pour ce faire, un clic-droit dans une des poignées du panneau et une coche dans la bonne case suffisent.

Malheureusement, je trouve l'apparition de la barre au contact de la souris beaucoup trop lente, limite pénible quand on est en plein travail et qu'on a besoin de l'utiliser rapidement.

J'ai donc trouvé une astuce pour redonner un peu de nerf à cette apparition : il suffit de lancer gconf-editor (en ligne de commande ou via le menu Système - Préférences - Éditeur de configuration), de localiser les clés /apps/panel/toplevels/bottom_panel et d'y décocher la case enable_animations.

Et voilà ! L'affichage et la disparition de la barre des tâches seront désormais instantanés, sans animation. En jouant sur les valeurs des clés hide_delay et unhide_delay, on peut même choisir la vitesse à laquelle apparaîtra et disparaîtra le panneau par rapport à l'entrée et la sortie de la souris de sa zone d'affichage.